Haëtos, elfe en communion avec la Nature

Philias Haëtos

« Celui qui menace la forêt aura affaire à moi. »

Caractère

Préférant la solitude aux grandes foules, Haëtos ne refuse pas pour autant de tisser des liens avec d’autres personnes.

De nature discrète, il n’aime pas trop se mettre en avant. Pour cette raison, il passe souvent inaperçu. Malgré tout, sa nature calme lui permet de jauger une situation avant d’agir. Ce qui lui a permis d’éviter bien des ennuis jusque là.

Elfe au grand cœur, Haëtos porte secours aux animaux en danger. Et exècre ceux qui font du mal à la Nature. Cela le blesse profondément. Il n’hésitera pas à se servir de son arc pour défendre sa précieuse forêt.

Il ne supporte pas l’injustice en règle générale. Il sera toujours là pour aider un ami dans le besoin.

Physique

Du haut de son « 1 mètre 80 », Haëtos pèse dans les 60 kilos. Il a des cheveux bruns un peu en bataille et un regard d’un vert profond.
Sa musculature est dans la moyenne haute. Sauter d’arbre en arbre et courir à travers la forêt entretiennent le corps.

Côté vestimentaire, le marron est sa couleur préférée. Cela lui permet de se fondre davantage dans le paysage, tel un caméléon.
Haëtos porte un tricot sans manche, un pantalon ni trop large ni trop serré, ainsi que des gants poussiéreux. Autour de ses épaules est enroulée une écharpe, ayant appartenue à son père, qu’il ne quitte jamais.

Histoire

Tout à commencé dans la région de Voran où les parents d’Haëtos, tout deux elfes, étaient les serviteurs dociles d’un couple de nobles influents. Son père avait été recueilli par une ravissante noble généreuse ; tandis que sa mère était devenue la propriété du mari de cette même personne. Ce dernier était considéré comme un noble infecte. Jour après jour, il battait et fouettait la mère d’Haëtos jusqu’à la laisser parfois inconsciente.

Voyant cette jeune elfe maltraitée, le père d’Haëtos ne put s’empêcher de la défendre face à son tortionnaire. Ce fut le point de départ de l’inimitié entre le noble infecte et le serviteur ; mais aussi le début de l’histoire d’amour entre les deux elfes.

Un an plus tard, la jeune elfe allait donner naissance à un petit être. L’accouchement fut difficile. Son compagnon elfe ainsi que la noble généreuse étaient à ses côtés. Etant de faible constitution, la mère d’Haëtos mourut juste après avoir donné naissance à son fils.
Le chagrin et la douleur se voyait sur le visage du père.

Peu de temps après, le maître de la maison rentrait et apprenant ce qui s’était passé, fut fou de rage envers le couple de serviteurs. Il avait perdu quelque chose qui lui appartenait et rejetait la faute au père d’Haëtos. Il s’équipa d’une arme bien décidé à en finir avec le serviteur.
La noble généreuse tenta tant bien que mal d’arrêter son mari mais fut projetée au sol.
Entendant la fureur du noble, le père d’Haëtos sans trop réfléchir, prit son enfant dans ses bras et sortit par la fenêtre de la chambre.

Ne sachant pas où aller, il erra de rue en rue puis de région en région.
Quand il se souvint de l’existence d’une zone dite « neutre », où les serviteurs rebelles et fugitifs seraient en sécurité. Il décida d’y aller, cherchant à éloigner le plus possible son fils de la demeure de Voran.

Quatorze ans ont passé depuis leur fuite. Haëtos et son père vivaient paisiblement dans l’immense forêt d’Esari. Ils habitaient une cabane en haut des arbres. C’était une mesure de sécurité au cas où on les chercherait. Ils ne sortirent jamais des bois, se nourrissant de baies et de racines que leurs procuraient Mère Nature. Là, le père d’Haëtos lui enseigna tout ce qu’il connaissait du monde « extérieur » ainsi que certaines coutumes propres aux elfes qu’ils étaient.

Puis un jour… le père d’Haëtos tomba gravement malade. Malgré tout les remèdes elfiques que son père lui avait appris par le moyen des plantes, Haëtos n’a pas pu le soigner. Il enterra son père dans une petite clairière et planta au-dessus de sa tombe, un jeune arbre, signe de l’appartenance des elfes à la nature. Haëtos ne sut jamais pour sa mère. Son père lui avait caché son passé troublé jusqu’à présent, et ne pourrait plus jamais le lui dire…

Cinq années passèrent, Haëtos fit à ce moment là une découverte.
Se reposant au pied d’un arbre comme à son habitude, il crut entendre une voix sourde résonner à ses tympans. Il crut d’abord que c’était son imagination. Puis il posa sa main contre le tronc de l’arbre et sentit à cet instant, un sentiment lui parcourant le corps. De la tristesse… une profonde tristesse. Etait-ce l’arbre qui ressentait ceci ? Tout à coup, il entendit un piaillement en haut de l’arbre. Curieux, il grimpa et aperçut un frêle oisillon dans son nid. Celui-ci semblait épuisé et affamé. Haëtos s’interrogea et décida de guetter le retour des parents de l’oisillon depuis le sommet de l’arbre voisin.
Deux nuits après, toujours rien en vue. L’oiseau chétif était de plus en plus faible évidemment.
Haëtos déduisit qu’il a dû être arrivé quelque chose aux parents de l’oisillon, et décida de prendre soin de lui jusqu’à ce qu’il puisse voler de ses propres ailes.

Vingt-quatre ans plus tard, Haëtos demeurait toujours dans cette forêt qu’il connaissait par cœur. Il se rendait régulièrement sur la tombe de son père. L’arbre au-dessus avait bien grandi. Haëtos coupa une des branches de l’arbre et en fit un arc. Ainsi son père le protègerait où qu’il soit.
Haëtos avait appris à maîtriser en partie ses dons liés à la nature. Il ressentait de plus en plus l’énergie qui coulait dans les troncs de chaque arbre, dans chaque brin d’herbe et buissons. Le vent de la forêt lui faisait parfois parvenir des murmures dont il ignorait l’origine.
Il apercevait de temps en temps des individus qui parcouraient la forêt. Il les observait de loin et restait à l’écart, méfiant. Mais cela avait éveillé sa curiosité. C’était la première fois qu’Haëtos voyait d’autres êtres vivants hormis les animaux. Bien sûr, son père lui en avait parlé mais c’était à présent sous ses yeux.

Après plus de 40 ans à vivre dans la forêt, Haëtos hésitait à en sortir. Pourtant, le désir de découvrir de nouvelles choses le tenaillait.

Allait-il franchir le pas ?